Robert Surcouf
Roi des Corsaires

Robert Surcouf, Roi des Corsaires
Nom Robert Surcouf
Sobriquets L'Ogre du Bengale, Tigre des mers, Gros Robert
Origine France, Saint-Malo, 12 décembre 1773 - Mort de maladie à Riaucourt le 8 juillet 1827 (53 ans)
Né il y a 250 ans, mort il y a 197 ans
Période d'activité 16 ans, de 1794 à 1810
Coup d'éclat La prise du Kent, puissant vaisseau anglais
Navires L'Aurore, le Saigon, le Saint Antoine, le Revanche, le Bienvenue, la Cybèle, la Créole, l'Emilie (le modeste),
le Cartier (The Carter), le Triton, la petite Clarisse, la Confiance, le Kent, le Revenant, le Renard
Fin de carrière Il meurt célèbre et très riche, sans doute d'un cancer de l'estomac
Résumé rapide Robert est le plus connu des quatre frères Surcouf, marin et armateur d'origine irlandaise, né à Saint-Malo, s'engage à 13 ans. Il déteste les anglais par atavisme et gagne ses galons sur la route des Indes et dans la traite des Noirs. Sa victoire et renommée, il les doit à son combat contre le vaisseau britannique le Kent en 1800 qui lui rapporte une fortune.
A son retour, il épouse la fille d'un riche armateur malouin puis cesse la course et se révèle aussi bon négociant que corsaire.
Jamais blessé ni capturé au combat, adoré par son équipage, l'Ogre du Bengale malouin s'est emparé de 47 navires.

Surcouf, parent du célèbre corsaire René Duguay-Trouin

La famille du corsaire Robert Surcouf
La famille de Robert Surcouf

   Robert Surcouf est né le 12 décembre 1773 dans le port corsaire de Saint-Malo. Son père, Charles-Ange Surcouf sieur de Boisgris (1739-1813), et sa mère, Rose-Julienne Truchot de la Chesnais (1746-1825) est descendante d'un frère de Pierre Porcon de la Barbinais, surnommé le « Régulus Malouin » qui est parent de l'illustre Duguay-Trouin. Robert Surcouf est donc de la même famille, et leur destin est étrangement semblable.
La famille de son père est originaire d'Irlande, réfugiée en Bretagne, à la suite des persécutions anglaises du XVIIe siècle. La haine militante contre l'Angleterre était chez eux une tradition de famille.
Du sang des lointains guerriers nordiques débarqués de leurs drakkars coule dans les veines du petit Robert.

Un tempéramment de feu, têtu et bagarreur

Saint-Malo, gravure du XVIIè siècle
Saint-Malo , gravure du XVIIè siècle

Charles Surcouf de Boisgris possède une propriété près de Cancale qu'il exploite sous forme de domaine agricole. Robert grandit parmi ses deux frères aînés : Charles, né en 1765 et Nicolas-Augustin, en 1769. Il a une petite soeur, Rose, et un petit frère, Noël.
Robert pose beaucoup de problèmes à ses parents, il est têtu et insupportable. Il rentre tard le soir avec ses vêtements en loque, il se bat avec ses camarades dans la forêt et sur les plages.
Ses parents le mettent en pension à Dinan chez un prêtre sévère, comme l'a été son aîné Dugay-Trouin. De nouveau il en fait voir de toutes les couleurs à ses maîtres.
En plein hiver, il s'enfuit à travers routes et champs sous la neige, pendant dix interminables lieues (40 kms). Têtu, dans la longue nuit noire peuplée de loups, il marche jusqu'à épuisement. Un marchand de poisson de Cancale le ramasse inanimé dans la neige au petit matin. Une chance ! Sacrée chance qu'il aura tout au long de sa vie.

Mousse à 13 ans, courageux, tenace et l'esprit vif

Ses parents se résignent à envoyer Robert Surcouf dans la marine, puisque c'est aussi son voeu le plus cher. Le 3 août 1786, à 13 ans, exactement 100 ans après Dugay-Trouin, Robert embarque sur le Héron comme simple mousse au cabotage, il fait le trajet entre Saint-Malo et Cadix. Il ne se plaint jamais et apprends vite, très vite. Il mène la vie dure mais il s'en sort toujours. Quand il revient à Saint-Malo, il est devenu un marin, et même un excellent marin.


Son apprentissage des techniques de la voile

A l'âge de 15 ans et demi, il s'embarque comme volontaire sur l'Aurore le 3 mars 1789, un brick de 700 tonneaux en partance pour les Indes. Il se fait agréablement remarquer par un officier qui va l'initier aux secrets de la navigation.

Son courage lui vaut des galons d'officier

En 1790, le brick embarque 400 esclaves noirs pour les Antilles. Un ouragan le jette sur la côte. Les captifs enchaînés sont noyés dans la cale. Une fois le vent tombé, le capitaine veut récupérer tout le matériel possible dans l'épave. Surcouf donne l'exemple en se faisant descendre par une écoutille, un mouchoir imbibé de vinaigre sur la bouche pour fouiller à travers les débris et la puanteur des corps en décomposition. Cet horrible travail dure 2 semaines, et il est arrivé qu'on ait ramené Surcouf à deux reprises sans connaissance.
Son capitaine affrète un nouveau bâtiment et donne ses galons d'officier au jeune Malouin pour avoir fait preuve de tant de courage.

La mer fait de lui un homme

En 1791, il embarque sur un nouveau bateau et gagne en galons, il embarque pour l'Île de France (aujourd'hui l'île Maurice).
Chaque changement est pour lui l'occasion de juger les qualités et défauts des coques et des voilures, d'étudier le jeu réciproque des voiles, du vent, des courants et du gouvernail.

Début 1792, Robert retrouve Saint-Malo, il a 18 ans. Ses parents ont du mal à reconnaître leur garnement qui est devenu un homme ! Il paraît plus que son âge, il est « mastoc » comme on dit en Bretagne, il est également athlétique et ne manque pas de charme. Pendant ce séjour il fait la connaissance de Marie-Catherine Blaize de Maisonneuve et il en tombe éperdument amoureux. Mais elle n'a que 13 ans.
Robert a le mal du pays et souhaite plus que jamais retourner en mer, Marie-Catherine est trop jeune, il la retrouvera, c'est l'amour de sa vie.

Sa première approche avec l'ennemi Anglais, victoire et baptême du feu

Surcouf devant le port de Saint-Malo
Surcouf devant le port de Saint-Malo, gravure de Gustave Alaux XXè s.

Fin 1792, les opérations militaires françaises contre les forces britanniques commencent. La flotte française se voit infliger un blocus qui l'immobilise dans les ports de Brest et Toulon, pendant que d'autres ports se livrent à d'intenses activités de corsaires.
La Royal Navy maintient une très forte présence militaire dans les Antilles, et les corsaires français optent à opérer dans les eaux moins bien défendues de l'Océan Indien. Et c'est là que s'illustre Robert Surcouf, le plus grand corsaire de son époque.
Le 27 août 1792, le malouin bondit enfin sur la première occasion qui lui est offerte de se mesurer avec l'Anglais. Il est à bord de la Cybèle commandée par Tréhouart de St Malo, et fait fonction d'enseigne-auxiliaire. Il partent en compagnie de 4 autres petits navires à la rencontre des anglais.
L'ennemi compte 2 navires de ligne armés de 54 et 60 canons : le Centurion et le Diomède qui font voile vers l'Ile-de-France. L'amiral anglais n'en croit pas ses yeux de voir cette légère flotille qui se permet d'affronter deux géants maritimes de l'Océan Indien !
Un combat acharné s'engage, et ce, durant 5 heures, et chose à peine croyable, les pertes anglaises sont tellement cruelles que l'amiral ennemi est contraint d'abandonner le champ de bataille. « Victoire ! Hurle Surcouf, sur le pont de la Cybèle » ... le corsaire a reçu son baptême du feu.

Capitaine d'un navire négrier, hors la loi et contrôlé par les commissaires, il s'en tire avec intelligence et culot

Surcouf a maintenant 20 ans et il a fait ses preuves en tant que corsaire. Un jour, il est convoqué par des armateurs lui proposant de commander le brick la Créole, un beau bateau. Un éclair de joie brille dans les yeux du marin. Mais il se ravise en apprenant qu'il doit aller chercher des noirs à Madagascar et les ramener en France. Les noirs lui rappelle un bien mauvais souvenir...
Les armateurs arrivent tout de même à le persuader. Surcouf sait ce qu'est l'appel d'un navire pour un homme qui a la mer dans le sang ! Impulsif, comme il le restera toute sa vie, il donne sa signature.
Le voilà donc prenant livraison d'un chargement de nègres. Mais il refuse de les entraver en souvenir du passé. Il dit préférer les voir révoltés, que noyés par sa faute au cours d'un naufrage. Mais plus tard il apprend par son second que la Convention a décrété l'abolition de l'esclavage. Il navigue donc en violation des lois !

Le risque d'une montée à bord d'une visite des Commissaires du Comité du Salut Public est à craindre, il suffit d'une simple dénonciation. Malgré le changement d'itinéraire de Surcouf, trois Commissaires surviennent et demandent à visiter la Créole. Sans aucun doute, Robert avait été dénoncé. Il apprendra plus tard que le traître était son officier en second.
Mais le Malouin est malin, il accueille à bras ouverts les trois Commissaires et leur donne un copieux repas. Il a pris soin pendant ce temps de gagner le large. Les trois hommes apprennent qu'ils se sont fait doubler, et Surcouf leur demande de déchirer le procès-verbal sinon il les conduira sur les côtes d'Afrique !

4 misérables canons et 19 hommes contre un mastodonte de 1000 tonnes, 26 canons et 150 marins !

Surcouf à l'âge de 26 ans, en 1796
Surcouf à l'âge de 26 ans, en 1796.

En 1796, Surcouf obtient le commandement, sans lettre de course, du brick-pilote Cartier, un navire marchand armé de seulement 4 canons de 6 livres, avec interdiction d'attaquer, mais autorisé à se défendre.
Le malouin croise la route d'une cathédrale des mers, le vaisseau de guerre le Triton de la compagnie des Indes, d'un poids de 1 000 tonnes et 150 marins, avec 26 canons de 12 livres en batterie !

Abordage du Triton
Surcouf devant le port de Saint-Malo, gravure de Gustave Alaux XXe s.

D'un culot démesuré et accompagné de ses 19 maigres compagnons, Surcouf s'approche du mastodonte sans éveiller de soupçons, grâce à l'apparence pacifique de son petit navire arboré du pavillon britannique. Et comme l'éclair, les français sautent sur le pont, abattent le capitaine Philippe Burnyeat et quelques marins récalcitrants. Surcouf les oblige à se rendre sous la menace de les cannoner à travers les panneaux d'écoutilles. Le malouin s'en tire avec un seul mort et un blessé.
Malgré ce succès incroyable, les prises sont saisies au profit du Trésor, car Surcouf n'avait pas de lettre de marque. Furieux, il rentre en France mais il apprend que le Trésor est au plus bas, il abandonne les deux tiers de sa créance.

La prise du Kent, qui lui vaut le titre de Roi des Corsaires

La prise du Kent en 1800 par Robert surcouf
La prise du Kent en 1800 par Robert Surcouf

Le plus célèbre exploit de Surcouf qui le rend célèbre est sans conteste la prise du Kent, un gros navire de commerce de 1 200 tonnes de la Compagnie Anglaise des Indes. Armé comme une flûte, il porte 20 canons de 18 livres en batterie et 6 pièces de 9 en gaillard, avec 460 hommes à son bord. Ce n'est pas un navire de guerre, mais il est tout de même imposant !
L'action se déroule le mardi 7 octobre 1800, entre 6h et 9h du matin, proche de Gange. Le capitaine Robert Rivington, sûr de lui, invite sur sa dunette le Général Saint-John et sa princesse, ainsi que quelques passagères notables abritées sous leurs ombrelles qui se rendent à Calcutta, pour assister au spectacle du châtiment de ce misérable petit français insolent qui ose s'approcher et attaquer son grand bâtiment.
La confiance de Robert Surcouf est bien moins garnie : 22 bouches à feu et 12 pièces de 6, 6 pièces de 8 et 2 obusiers de 36 livres, accompagné de 130 hommes d'équipage, déterminés et motivés par le malouin. Oui, car Surcouf sait motiver ses hommes, comme pouvait l'écrire Louis Garneray, écrivain et peintre à son bord :

« Mes amis, nous dit Surcouf, dont le regard étincelle d'audace, ce navire appartient à la compagnie des Indes, et c'est le ciel qui nous l'envoie pour que nous prenions sur lui une revanche de la chasse que nous a donnée hier la Sybille ! Ce vaisseau, c'est moi qui vous le dit, et je ne vous ai jamais trompé, ne peut nous échapper !... Bientôt il sera à nous, croyez-en ma parole ! [...]
Mes bons, mes braves amis ! vous voyez sous notre grappin, par notre travers, en voguant à contre-bord de nous, le plus beau vaisseau que Dieu ait jamais, dans sa sollicitude, mis à la disposition d'un corsaire français !... [...] Il est plus fort que nous, direz-vous, j'en conviens ; je vais même plus loin, j'avoue qu'il y aura du poil à haler pour l'amariner. Oui, mais quelle joie quand, après un peu de travail, nous nous partagerons des millions ! Quel retour pour vous à île de France !

Abordage du Kent, version de 1836, peinture de Louis Garneray
L'abordage du Kent en 1800 par Robert Surcouf

[...] Nous sommes trop ras sur l'eau pour les craindre... les boulets passeront par-dessus nous !... A présent, sachez que d'après mes calculs, et je vous gardais cette nouvelle pour la bonne bouche, nos basses vergues descendront à point pour établir deux points de communication entre nous et lui... Ce sera commode au possible ! une vraie promenade. C'est compris et entendu ? »
Surcouf, très prévoyant fait distribuer aux non combattants de grandes piques et il leur donne la consigne de frapper indistinctement sur ses propres hommes s'ils reculent et sur ceux de l'ennemi s'ils avancent. Les hunes recoivent également des ordres, des grenades y sont placées en abondance.
L'agression du Breton est tellement hardie que les Anglais sont abasourdis. Ils ne soupçonnaient pas une seconde à un abordage par les petits français ! A tel point qu'ils se portent en masse sur le couronnement de leur navire pour assister au spectacle de la défaite des français.
L'équipage du Kent est stupéfait, lui qui croyait voir des ennemis écrasés et implorer pitié et secours, il voit des marins plein d'enthousiasme, les lèvres crispées par la colère et les yeux injectés de sang, s'apprêtant à se jeter sur eux comme des tigres !

L'abordage audacieux du malouin, a permis de balayer les ponts anglais par la mitraille du Kent que son équipage avait réussi à s'emparer. L'assaut a duré 10 minutes et seulement 20 morts, avec 4 français contre 16 anglais, comprenant le présomptueux capitaine Rivington tué par une grenade.
Rappelont que le Kent est un navire marchant et que son équipage n'est pas aussi bien entraîné que la Royal Navy.
Surcouf rentre glorieux en France le 16 novembre 1800, avec une cargaison estimée à 100 millions de livres. Ce fait d'armes a été le plus retentissant pour Surcouf, surtout grâce à Garneray qui l'a médiatisé dans son livre Voyages, Aventuriers et Combats puis l'immortalisa sur deux tableaux en huile sur toile, représentant la prise du Kent, peintes bien après la disparition du roi des corsaires, en 1836 et 1850.
Plus tard, les enfants anglais seront terrorisés par leur grand-mère, les obligeant à manger leur soupe sinon l'horrible Ogre du Bengale viendra les dévorer. Surcouf était devenu le cauchemar des anglais ! Cet exploit lui aura valu également le surnom de « Tigre des mers ».

Un pause bien méritée

Surcouf sur le revenant
Surcouf sur le pont de son navire, à la tête de son fidèle équipage

Après la signature de la paix d'Amiens en 1801, Surcouf rentre en France et épouse la fille d'un armateur, Blaize de Maisonneuve. Il prend plaisir à gérer la coquette fortune qu'il a rapportée des Indes. Mais son repos ne dure pas longtemps... car en 1803, Napoléon en personne, propose une commission de capitaine de vaisseau ainsi que le commandement d'une esquadrille dans le golf du Bengale, mais à sa grande surprise, Robert Surcouf refuse.

Après un repos de 6 ans, Surcouf en a assez de la terre ferme et reprend ses activités de corsaire lorsque éclate de nouveau la guerre. Il fait construire sur ses propres plans un magnifique trois-mâts qu'il nomme le Revenant. En 1807 il met le cap vers les Indes orientales à bord du Revenant avec lequel il effectue 2 campagnes victorieuses avant de prendre sa retraite.


Surcouf, un véritable héros

Robert Surcouf est accueilli comme un véritable héros en France, et il aurait été anobli au titre de baron de Napoléon (enfin c'est ce qu'affirment de nombreux auteurs, mais cette information n'est indiquée dans aucun registre, merci à Alain Roman pour cette remarque).
Il ne prend plus la mer mais travaille en qualité d'investisseur jusqu'en 1814. Il vieillit tranquillement à Saint-Malo, aimé et respecté de tous.
Il meurt dans son château de Riaucourt en Saint-Servan le 8 juillet 1827, après avoir traversé une longue maladie. Il est emmené dans sa dernière demeure, dans la cité de Saint-Malo, à bord d'une embarcation tendue de noir avec un cortège de plus de 50 canots.

Sources

Histoire des Corsaires   Grands Personnages de l'histoire de France : Surcouf   Corsaires et pirates   Pirates, flibustiers & corsaires de René Duguay-Troüin à Robert Surcouf   Surcouf

Histoire des Corsaires, de Jean Merrien, éditions L'ancre de Marine. Grands personnages de l'histoire de France : Surcouf n°9. Corsaires et Pirates, de Angus Konstam, éditions delPrado. Pirates, flibustiers & corsaires de René Duguay-Troüin à Robert Surcouf, de Alain Berbouche, éditions Pascal Galodé. Surcouf de Michel Hérubel, éditions Perrin.

Questions des internautes à propos de Surcouf



Galerie photo haute définition de Robert Surcouf en illustration, gravure et peinture

Le journal de course de la frégate corsaire la Confiance

Le journal de course de la frégate corsaire la Confiance

La Confiance, commandée par Robert Surcouf, et le journal tenu par le second Joachim Drieu, en 1800

Le journal de course de la frégate corsaire la Confiance

Le journal de course de la frégate corsaire la Confiance

La Confiance, commandée par Robert Surcouf, et le journal tenu par le second Joachim Drieu, en 1800

Surcouf sur le pont de son navire

Surcouf sur le pont de son navire

Surcouf à l'âge de 26 ans, en 1796

Surcouf à l'âge de 26 ans, en 1796

Huile sur toile du XVIIIè siècle

Robert Surcouf, huile sur toile anonyme

Robert Surcouf

Huile sur toile anonyme

Statue en bronze de Robert Surcouf à Saint-Malo

Statue en bronze de Robert Surcouf à Saint-Malo

:: sculpteur français Alfred Caravanniez (1851-1915)

La statue en bronze de surcouf a été sculptée à la fin du XIXe siècle puis inaugurée le 5 juillet 1903 dans le jardin du Cavalier, face au Petit Bé et Le Grand Bé.
En savoir plus sur cette sculpture.

Robert Surcouf sur son navire

Robert Surcouf sur son navire

Robert Surcouf accueilli en vainqueur à l'Île Maurice

Robert Surcouf accueilli en vainqueur à l'Île Maurice

C'est en 1797 à l'Île Maurice que Surcouf est accueilli en vainqueur par le gouverneur.

Retour d'un corsaire, peinture de Gustave Alaux

Retour d'un corsaire

:: peinture de Gustave Alaux